Je souscris à cette réflexion de Tzvetan Todorov dans L'esprit des Lumières (éditions Robert Laffont, 2006, p. 40) :

« La raison est un instrument qui peut servir indifféremment le bien et le mal ; pour commettre un grand crime, le malfaiteur doit déployer de grandes capacités à raisonner ! »

C'est d'ailleurs la grande leçon des romans policiers : le malfaiteur mobilise toujours toute la puissance de son intelligence et la met au service de ses crimes. Preuve que, dans l'ordre éthique, l'intelligence n'est pas toujours de bon conseil.

 

Denis Dambré

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