Un article du journal Le Monde bat en brèche les idées reçues au sujet du continent africain. Les données qui y sont déclinées corroborent ma propre lecture de la situation actuelle de ce continent dont je vois l’évolution au fil de mes séjours. Je vous en cite un extrait (Cf. "L'Afrique bien partie pour son envol: contrairement aux idées reçues, les investissements y sont plus rentables que dans le reste du monde", article de Florence Beaugé et Alain Faujas, Le Monde du Jeudi 16 septembre 2010):

 

« L’afro-pessimisme est en train de prendre un coup de vieux, car les cabinets de conseil et d’études, tout comme les investisseurs – et pas seulement asiatiques ou brésiliens -, découvrent, les uns après les autres, que l’Afrique est devenue un continent d’opportunités promis à un développement rapide. Les statistiques du Fonds monétaire international (FMI) disent que de 2000 à 2009 son taux de croissance annuel a atteint, en moyenne, 5,1%, malgré une année 2009 médiocre (+ 2,5%). Dans un article publié dans le Financial Times du 28 août, Jim O’Neill, chef économiste chez Goldman Sachs et inventeur de l’acronyme « BRICS » pour désigner les champions émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine), n’est pas loin de penser que ceux-ci seront rejoints dans les quarante prochaines années par quelques-uns des grands pays africains. (…) Les Chinois et les Brésiliens les ont détectés avant nous, Européens, qui vivons sur des a priori dépassés. Malgré ses relents de guerre et de corruption, l’Afrique semble bien partie. »  

 

D. Dambré

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