La nouvelle victoire du Savoyard, Christophe Lemaître, au 200 m des championnats d’Europe à Stockholm ce dimanche 19 juin 2011 me comble de bonheur. Elle conforte ma thèse que les résultats des Noirs aux épreuves de course à pied sont dus à la culture et non à la nature. Autrement dit, leurs victoires sont la récompense d’années d’entraînement et non une preuve de ce que les Noirs dans leur ensemble courent plus vite que les Blancs… Excédé par les arguments essentialistes des défenseurs de la thèse adverse, j’avais publié un article intitulé « Les Noirs courent-ils plus vite que les Blancs ? » pour démontrer ma thèse. Et certains lecteurs, y compris des Noirs, avaient réagi par le sarcasme, tant ils croyaient fermement être dans le vrai. Je savoure donc les victoires de Christophe Lemaître. Elles confirment bien que les succès des Noirs dans cette discipline ne tirent pas leur origine de leurs caractéristiques physiques naturelles, mais bien de ce qu’ils en ont fait par la culture… Je rappelle qu’au 100 m ou au 200 m, la différence entre les coureurs se mesure en secondes, voire en tierces. Dès lors, comment peut-on l’attribuer à la nature des gens plutôt qu’à l’entraînement ? C’est déraisonnable ! Encore une fois, le fait de voir plusieurs Noirs champions ne signifie pas forcément qu’il existe un lien de causalité entre la couleur de leur peau et leurs performances sportives !

 

 Denis Dambré       

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