« Ainsi accroché au fil de la vie, comme gibbon à la branche, se doute-t-on qu'en s'éloignant on reste tout de même embarqué dans sa mémoire ? On serait plus léger, plus libre, plus heureux peut-être, si l'esprit passait les étapes en se débarrassant, au fur et à mesure, de ses stigmates. Pour l'essentiel de notre existence, le corps souffre, guérit. »

 

Fatou Diome, Impossible de grandir, Flammarion, 2013, p. 11

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