« La mort est le grand mystère. Par quelle aberration monstrueuse peut-on la présenter comme une peine ? Non, la mort n’est pas une peine ; aucun être sensé, sauf à retourner à l’état de non-conscience qui a précédé l’émergence de la personne. Toute société qui accepte de faire figurer la mort dans l’arsenal de ses peines montre qu’elle est en état de barbarie, dirigée par des inconscients. Je refuse d’argumenter avec ceux qui la présentent comme efficace ou utile dans la lutte contre le crime : je n’argumente pas contre un primate. »

Albert Jacquard, Petite philosophie à l’usage des non-philosophes, Calmann-Lévy, 1997, p. 99

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