« (…) nous n’avons pas le droit de nous étendre en permanence sur les grands noms et de nous décharger sur ces grands noms, à cor et à cri, de notre existence misérable et de notre impuissance. On est habitué à voir tous ceux qui reçoivent un prix Kant ou une médaille Dürer, tisser des liens entre eux-mêmes et ces grands noms et accabler le public sous le jus encyclopédique rance exprimé par leur cerveau. Cette manière de procéder ne me sied pas. »

 

Thomas BERNHARD (2010) : Mes prix littéraires, Editions Gallimard, p. 130

 

Retour à l'accueil