« […] vivre corporellement la souffrance mène à des contrées ontologiques inaccessibles aux bien-portants. Savoir sa condition de mortel, expérimenter sa finitude, faire l'expérience du cadavre en nous, voilà qui n'a pas grand-chose à voir avec une connaissance livresque de la maladie, un abord transcendantal du mal à l'œuvre dans la chair – donc dans l'âme. »

 

Michel Onfray, L'ordre libertaire - La vie philosophique d'Albert Camus, Editions Michel Onfray et Flammarion, 2012, p. 106-107

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