J'aime ce passage de Sénèque où il conseille de ne jamais aimer ni haïr parce que d'autres le font, mais par soi-même (Cf. La vie heureuse, La brièveté de la vie, Éditions Flammarion, 2005, p. 137) :

 

« […] la plus malheureuse [condition] est celle des hommes qui ne dépensent pas leur peine à leurs propres occupations, mais qui dorment au sommeil d'un autre, marchent au pas d'un autre et qui, pour aimer ou haïr, les deux choses les plus libres au monde, obéissent à des ordres. Ceux-là, s'ils veulent savoir combien leur vie est brève, qu'ils considèrent quelle portion leur en revient. »

 

 

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