Certains jours, je me figure assis à l’ombre d’un baobab à guetter les signes avant-coureurs de l’hivernage. Le vent léger qui soufflette emporte mes pensées par-delà les monts et les vaux. Je me sens vivre par la chaleur du temps...
Certains jours, je m’imagine grattant dans la solitude de mes rochers les milliers de pages non encore arrachées à la fureur de l’horloge ravageuse. Heureux en homme de peu, je fixe sur le papier blanc les points saillants de ma mémoire....